Pourquoi un dériveur ?

En grande croisière, on navigue le plus souvent entre le près bon plein et le grand largue, allures auxquelles un dériveur est nettement plus performant et plus confortable qu’un quillard. On profite des petits mouillages tranquilles et des remontées de rivières, qui ne sont accessibles qu’aux faibles tirants d’eau, catamarans et dériveurs intégraux. On apprécie de pouvoir venir jusqu’à la plage avec le bateau, que ce soit pour une soirée baignade + barbecue ou pour une marée, le temps de nettoyer la carène.
Dans le gros temps, le Via 42, auquel ses formes arrières épanouies donnent une stabilité remarquable, a un comportement très marin et des mouvements très doux : dérives relevées, il dérape en restant bien à plat et ne risque pas à chaque passage de lame le fameux croche-pied qui fait prendre à un quillard des angles de gîte dangereux.
Dans l’Atlantique Sud, avec une mer formée (plus de 60 nœuds de vent pendant 24 heures), on cuisinait sur Graine d’Etoile, en fuite sous pilote électrique !
Au mouillage, le via  42 passe partout (1m de tirant d'eau seulement), et se pose à marée basse comme une fleur.