Vie à bord ou grand voyage : vous choisissez!

Vous cherchez un voilier confortable, mais capable d'aller loin? N'hésitez plus, Notre Via 42 Graine d'étoile est fait pour vous.


Aussi pratique au mouillage que bien équipé pour affronter les longues traversées océanique, Graine d'étoile est un dériveur intégral en aluminium qui peut (presque) tout faire :

  •  remonter une rivière ou se faufiler dans un lagon peu profond, grâce à un tirant d'eau très réduit (moins d'un mètre)
  • naviguer en toute sérénité avec une coque en aluminium
  • aligner des milliers de milles sans escale grâce à une carène moderne, un plan de voilure récent et une grande autonomie en eau, carburant, et énergie
  • vivre confortablement au mouillage ou en marina avec son grand espace intérieur ouvert et bien aéré et ses immenses volumes de rangement
  • profiter des dernières évolutions de la technologie avec un équipement électronique fiable intégrant les dernières nouveautés
  • et même aller à la plage, en beachant à plat sur une semelle d'échouage renforcée, le temps d'un carénage, ou juste pour le plaisir.

Caractéristiques du voilier



Année de construction : 1981 - Mise à l'eau : 1982.

Chantier : Constructions Maritimes de Paimpol et Fécamp (C.M.P.F. - Via-Marine)

Type VIA 42, n° de série 14.

Architecte : Jean-Louis NOIR (dplg).

Dériveur intégral en aluminium, à deux dérives en ligne. Gréé en sloop.

Homologué en 1ère catégorie

Longueur HT : 12,64 m
Longueur flottaison : 10,40 m
Déplacement lège : 7,9 t
Déplacement en charge : 10,5 t
Bau maximum : 4,03 m
Lest : 3,0 t
Tirant d'eau : de 1m à 2m40
Surface de voiles : 95 m2
Motorisation Volvo 40 Hp
Réservoir carburant : 330 litres
Réservoirs eau : 2 x 350 litres

Graine d'étoile en Nouvelle Calédonie

Graine d'étoile sera aux alentours de Nouméa pendant le mois de Juin 2011.
N'hésitez pas à nous contacter au 87 61 62 pour organiser votre visite.

Le prix

Le prix de Graine d'étoile dépend des taxes du territoire où vous souhaitez l'importer, et des taux de changes.

  • En Nouvelle Calédonie : 11.9 Millions de Francs CFP            
(des taxes peuvent s'appliquer suivant votre situation : le partage de ces taxes reste à négocier)
  • En Europe (CEE) : 90.000€ (pas de taxes)
  • En Australie : 137.000 AU$
  • Aux USA : 137.900 US$

Si vous partez en grand voyage immédiatement, vous pouvez conserver Graine d'étoile sous pavillon français, et ne pas avoir à payer de taxes (certaines conditions imposées par les douanes peuvent s'appliquer, nous contacter) :
  • Hors taxes, le prix est de 90000 euros, converti en monnaie locale :
  • 10,7 MFCP
  • En dollars australiens : 125000 AU$
  • En dollars US : 127000 US$
Le bateau a été expertisé à 100000€ par le cabinet Leray & Charles de Nantes

Nous assurons gratuitement :
  • soit une formation et prise en main de 2 semaines,
  • soit la livraison dans le pays de votre choix  dans la zone délimitée par la Nouvelle Zélande, la Thaïlande et La Réunion
contactez nous

Visite guidée : l'extérieur

Visite guidée, l'intérieur de Graine d'Etoile


La console d'instruments



Au dessus de la descente se trouve la console d'instruments de navigation.
On peut y lire en gros chiffres visibles de tout le cockpit :
La profondeur
La vitesse
La distance parcourue
La température de l'eau
La force et la direction du vent
Le VMG
l'angle du cap suivi
Toutes les informations du pilote
La répétition de toutes les informations du GPS
La position des dérives

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Les performances


Voici les polaires utilisées pour le routage de Graine d'étoile pour 10 et 15 nœuds sur plan d'eau abrité. Sans doute un tout petit peu optimiste pour le prés très serré, mais réalistes par ailleurs d'après notre expérience.

La carène de Graine d'étoilen dessinnée par Jean Louis Noir incluait plusieurs innovations modernistes pour l'époque des années 80 qui ont depuis été généralisées dans la course au large : maître baux ramené vers l'arriere, étrave plus droite, carène en forme large et coupée sur l'arrière. Bien entendu un dériveur n'a pas vocation à régater, mais les performances de Graine d'étoile sont très honorables pour un voilier de cette taille.

En grande croisière nous comptons régulièrement sur des étapes journalières de 140 Milles, et il nous est arrivé lors de la traversée de l'atlantique de mener avec un équipage motivé  le bateau jusqu'à 188 Miles en 24h ( soit 7,8 nœuds de moyenne tout de même).

Dans des conditions de petit temps voici quelques relevés sur le loch et l'anémomêtre :
Au portant 5 noeuds réels, 3 nœuds sur l'eau


Au prés 5 nœuds réels 5 nœuds sur l'eau à 45° du vent


Et dans le gros temps ?

Dans le gros temps (ce qui pour notre expérience limitée veut dire 50 nœuds de vent), Graine d'étoile est autant à l'aise en fuite qu'au prés. Bien sur, la vie à bord est autrement plus confortable en fuite, mais il nous est arrivé de devoir affronter de la très grosse mer de front, et Graine d'étoile monte bien sur chaque vague, et affronte le vent fort serré sans soucis. Même dans ces conditions qui sortent de la croisière plaisir, nous n'avons jamais eut aucun doute sur la capacité du bateau à faire face à la mer, avec une marge de sécurité importante. Après 3 jours de ce lessivage intensif, l'équipage était épuisé, mais le bateau était toujours sec et le gréement n'avait absolument pas fatigué.

En fuite au vent arrière, le grand volume de la voute arrière permet de subir les vagues déferlantes sans stress : l'arrière du bateau monte immédiatement avec la vague, et nous n'avons jamais embarqué d'eau dans le cockpit par l'arrière, même avec des vagues qui visuellement nous paraissaient au dessus du portique vu du cockpit.

L'ancien propriétaire de Graine d'étoile racontait qu'au large de la Namibie un cargo s'était inquiété à la radio des conditions à bord de Graine d'étoile, alors qu'il mesurait de sa passerelle des vagues de plus de 16 mètres. En fait à part une personne souffrant du mal de mer, le reste de l'équipage faisait des crêpes à ce moment là :)

une coque très sure

Le concept crash-box

En concevant Graine d'étoile, Jean Louis Noir a insisté sur la sécurité passive de la construction.
Bien sur la coque est extrêmement solide (aluminium 6mm sur lisses en profil oméga et semelle d'échouage de 12 mm), mais en plus la construction inclut des espaces permettant de limiter les conséquences d'une avarie majeure sur la flottabilité du bateau :
● deux crash box sont placées à l'avant et l'arrière du bateau derrière des cloisons étanches.
● L'espace intérieur est divisé en trois compartiments inondables,
● et la coque est équipée d' une double peau au niveau des réservoirs d'eau et de gasoil.

Les crash box :

Les parties avant (baille à mouillage) et arrière (coffres) sont séparés de l'habitacle par des cloisons intégralement étanches. Ces zones peuvent être totalement inondées sans nuire à la flottabilité de l'ensemble. Un déformation de la structure sur l'avant ou l'arrière permettra d'absorber l'ensemble de l'énergie dans le cas d'une collision violente.

Les compartiment inondables
L'espace sous le lit breton à l'avant, et la cale moteur sont séparé de l'habitacle par des cloisons remontant au dessus de la flottaison. Ces compartiments peuvent être inondés sans que l'ensemble du bateau ne se remplisse.

La double peau
Les réservoirs d'eau et de gasoil sont soudés à la structure du bateau. Toute voie d'eau à ce niveau aura donc des conséquences limitées.

En intégrant les crash box, les compartiments inondables, les réservoirs et le lest, moins de 40% de la surface sous la flottaison peut présenter une voie d'eau dangereuse pour l'intégrité du bateau.

Pilote automatique

Graine d'étoile a un équipier permanent à bord, qui tient la barre.

Nous l'avons équipé en 2010 d'un gyropilote Navman, couplé à un vérin hydraulique.

L'ensemble de l'installation a été largement surdimmensionnée mécaniquement pour pouvoir affronter toutes les conditions. Le vérin (théoriquement prévu pour un 60 pieds) est couplé à la mèche de safran par un secteur de barre situé dans les coffres arrières.



L'électronique est dans la partie sèche du bateau. Elle comprend, un calculateur de dernière génération, un compas fluxgate et un capteur gyro, qui permet d'anticiper les mouvements brusques du bateau.

Le pilote est également couplé au GPS et à la girouette, ce qui permet de piloter suivant trois modes :

  • au compas : le bateau s'aligne sur un cap magnétique
  • au GPS : le bateau reste sur une route prédéfinie (bluffant de précision : à moins de 18 m près)
  • au vent : le bateau reste réglé à un angle constant par rapport  au vent
La tête de pilote Navman 3100 installée dans le cockpit sur la console d'instruments permet d'avoir sous les yeux toutes les informations du compas et du GPS en plus de celle du pilote.

Nous avons déjà affronté une dépression dans le grand sud avec ce pilote et il nous a donné toute satisfaction dans le gros temps.


Regulateur d'allure

A bord de Graine d'étoile nous aimons bien la redondance, qui permet d'aller loin en toute sérénité. Si un élément faisait défaut, il y a des solutions de secours. En particulier pour le pilote, qui est un élément clef en longue traversée nous avons installé un régulateur d'allure.

C'est un modèle hydrovane. Il permet en grande navigation (où la précision du cap n'est pas si indispensable) de naviguer en suivant le vent. Le tout sans un gramme d'énergie. Il permet de plus d'avoir un safran de secours.



Comment nous contacter

Vous pouvez nous écrire à l'adresse : michel.tissot (at) free.fr

Par téléphone, en nouvelle-calédonie : (687) 87 61 62

Historique de Graine d'Etoile

En 1982, "Stardust" était le bateau de démonstration du chantier VIA-Marine à Fécamp, avant d'être armé en charter pour des croisières en Méditerranée à partir des bases VIA-Marine de Saint-Tropez et Port-Grimaud.
Rebaptisée "Graine d'Étoile" en 1988 par ses nouveaux propriétaires Bernard et Claire, elle est remise à neuf par le chantier à Fécamp. Son port d'attache devient Calais. Durant quatre longs étés, elle explorera les côtes du Nord de l'Europe : Ecosse, Pays-Bas, Scandinavie, Pays Baltes.
C'est en janvier 1992 qu'elle est acquise par François, Ute et Nina, qui complètent et modernisent son équipement (électricité, électronique, voiles,...) avant de partir pour une longue ballade atlantique de 12 ans en famille :
1992 : Bretagne, Vendée, Espagne, Portugal, Gibraltar, Madère.
1993 : Canaries, Sénégal, Gambie, Guinée-Bissau.
1994 : Stand-by au Sénégal
1995 : Sénégal, Cap-Vert , Gambie
1996 : Brésil
1997 : Afrique du Sud, Namibie.
1998 : Stand-by au sec en Namibie
2000 : Cap-Vert
2003 : Retour en France
Enfin Graine d'étoile est acheté fin 2004 par Michel et Anne-Gaël ses propriétaires actuels. Après une remise à neuf complete (moteur, electronique, winchs, hublots, sellerie, planchers, portique, éolienne, panneau solaire, etc...), un nouveau voyage commence.
2005 : Bretagne, Espagne, Portugal, Canaries, Cap Vert
2006 : Antilles, de l'île d'Antigua à Trinidad et Tobago
2007:  Venezuela Panama Honduras
2008:  Hivernage au Honduras
2009: Belize, Honduras, Panama, Galapagos , Marquises Tuamotou; Iles de la sociéte; Iles Cook, Niue, Tonga Nouvelle Zélande
2010: Nouvelle Calédonie

Ce bateau serait-il sans défaut?


Bateau éprouvé et équilibré, le VIA 42 n’échappe pourtant pas à la règle : nobody is perfect ! Deux points méritent d’être signalés :
  • la manœuvrabilité au moteur en marche arrière est réduite et les créneaux dans une marina encombrée nécessitent du doigté et une bonne habitude du bateau. En particulier, on utilise plus l'évolutivité en marche avant, le coup de fouet du moteur associé à la dérive avant basse permettant des rotations presque sur place ; cela dit, les marinas se font rares quand on quitte les itinéraires fréquentés et puis … on est tellement mieux au mouillage !
  • comme tous les dériveurs, le Via 42 n’aime pas faire du près serré dans le petit temps. Trois options au choix : laisser porter, attendre le vent ou … lancer le fameux "spi suédois" (Volvo Penta).

Pourquoi un dériveur ?

En grande croisière, on navigue le plus souvent entre le près bon plein et le grand largue, allures auxquelles un dériveur est nettement plus performant et plus confortable qu’un quillard. On profite des petits mouillages tranquilles et des remontées de rivières, qui ne sont accessibles qu’aux faibles tirants d’eau, catamarans et dériveurs intégraux. On apprécie de pouvoir venir jusqu’à la plage avec le bateau, que ce soit pour une soirée baignade + barbecue ou pour une marée, le temps de nettoyer la carène.
Dans le gros temps, le Via 42, auquel ses formes arrières épanouies donnent une stabilité remarquable, a un comportement très marin et des mouvements très doux : dérives relevées, il dérape en restant bien à plat et ne risque pas à chaque passage de lame le fameux croche-pied qui fait prendre à un quillard des angles de gîte dangereux.
Dans l’Atlantique Sud, avec une mer formée (plus de 60 nœuds de vent pendant 24 heures), on cuisinait sur Graine d’Etoile, en fuite sous pilote électrique !
Au mouillage, le via  42 passe partout (1m de tirant d'eau seulement), et se pose à marée basse comme une fleur.

Pourquoi deux dérives ?

Tout simplement pour avoir des possibilités de réglage supplémentaires : on peut jouer à la fois sur la surface et sur la position relative du plan anti-dérive, en fonction de l’allure, de la vitesse du bateau et de l’état de la mer. Il est ainsi possible d'avoir un centre de poussée dans l'eau qui se situe soit en avant du mat (dérive avant seule), soit en arrière du cockpit (dérive arrièrer à peine sortie). De même l'évolutivité du bateau peut passer de l'équivalent d'une quille longue (avec les deux dérives sorties) à un apendice trés étroit (dérive avant seule pour tourner sur place au moteur). On conserve ainsi la meilleure efficacité quelles que soient les conditions. Et avec un peu d’habitude, on trouve très vite le réglage idéal.


  • Au prés, on s'appuie au naximum sur l'eau et on sort les deux dérives.
  • Au largue, on retire ce qu'il faut de dérive avant pour équilibrer l'action des voiles et rendre le bateau moins ardent. De cette manière, le bateau tient parfaitement équilibré sous régulateur d'allure.
  • Au portant on sort la dérive arrière, à peine angulée, pour avoir une action la plus en arrière du centre de poussée vélique. Le grand bras de levier remet naturellement le bateau sur sa route aprés chaque vague ce qui permet de tenir le bateau sur des rails.
  • Au moteur dans un espace étroit on ne conserve que la dérive avant pour tourner avec un petit rayon de braquage grace à l'effet coup de fouet du moteur.

Aménagements intérieurs

  • Lit breton, équipets, éclairages.
  • Carré 6-8 places, avec table pliante, siège enfant amovible, équipets, placards, rangement-bar...
  • Cuisine. Réchaud à gaz ENO tout inox (1997) : 2 feux + four.
  • Table à carte format "grand aigle", bibliothèque, instruments.
  • Toilettes : WC LAVAC, placard.
  • Cabinet de toilette : lavabo, bac à douche, placard, penderie, miroir.
  • Cabine AR bâbord : couchette double, vastes placards.
  • Cabine AR tribord : 2 couchettes superposées, placard, équipets, tablette enfant. 

    Equipement de sécurité



    • Radeau de survie VIKING 2009, 6 places
    • Balise EPIRB avec largage automatique
    •  6 gilets de sauvetage 
    •  2 gilets avec harnais intégré pour enfant, avec lumière déclenchée par capsule hydro
    •  3 gilets-harnais autogonflants, avec lumière
    • Tout l'armement obligatoire pour la navigation en 1ère catégorie.

    Greement



    • Sloop Marconi.
    • Mat aluminium Normast mécano-soudé (6,4 kg/m) à 2 étages de barres de flèche.
    • Échelons inox rivetés, drisses intérieures, mousse de flottabilité.
    • Bôme aluminium Normast, renforts soudés (écoute, hale-bas).
    • Bosses de ris intérieures.
    • Tangon Normast, cloche coulissante sur rail.
    • Enrouleur de génois Profurl LC42 (1988).
    • Haubanage monotoron inox + étai volant.
    • Étais et pataras : Ø 10 mm. Pataras réglable au tableau AR.
    • Haubans, bas-haubans, galhaubans, bas-haubans AR et bas-étai : Ø 8 mm, ancrages en T (Hasselforth, ACMO), terminaisons serties ou type Norseman.
    • Grément dormant changé régulierement : étais et bas haubants arrieres en 2006, bas étais et bas haubants en 2005...

    Voiles

    Le plan de voilure de Graine d'étoile a été optimisé en 2010 par David Parr (Calibre Sail, Whangarei NZ), qui a refait la Grand Voile.

    David est l'ancien voilier de plusieurs synidcats de l'America's Cup, et il a plutôt bien fait les choses : Graine d'étoile a gagné  plus d'un demi  nœud au travers. Pour autant cette grand voile est un compromis entre les performances,  notre envie de robustesse (on a utilisé une qualité de tissu supérieure pour optimiser la résistance aux UV, et les renforts ont été fait dans le même tissu), et de sécurité (la voile a été recoupée de manière à ce que la bôme ne menace pas la tête de l'équipier distrait, même debout dans le cockpit). Pour arriver à tout celà on a fait une grand voile lattée à 5 lattes, avec 3 prises de ris.

    Usuellement Graine d étoile navigue sous Grand voile et Génois :
    • Génois sur enrouleur 60m2, entièrement révisé 2010
    • Grand voile 39 m2 lattée "calibre sails" (Nouvelle zélande) 2010
    • La grand voile se range dans un lazy bag (qui date également de 2010)


    Nouvelle Zélande : essais de la grand voile
    En plus de ces voiles habituelles, nous disposons aussi à bord des voiles supplémentaires suivantes :
    • Génois léger 62m2 à endrailler
    • Foc de route 41m2 à endrailler
    • 2 tourmentins, 5m2 et 16m2 à endrailler
    • Reacher Drifter 65m2 , libre 3 points
    • Spi symétrique






    galapagos marquises : voiles en papillon
    Toutes les voiles peuvent être rangées dans un des grands coffres extérieurs AR .
    Le reacher-drifter se porte par vents légers ou médium, non tangoné, du vent arrière jusqu'à 65° du vent apparent. Au vent arrière, il se porte "en papillon" avec le génois tangoné (grand-voile arisée ou affalée) : facilité de manœuvre et stabilité de route.

    Un Bimini couvre le cockpit en navigation.
    Au mouillage, un taud de soleil (PVC blanc) permet de couvrir le cockpit et la descente.

    Accastillage



    Le plan de pont est adapté à la navigation en équipage réduit ou en solitaire.
    Tous nos winchs  sont  self-tailing sauf 1 (qui sert à la drisse de génois, donc pas souvent)
    cockpit :
    • 2 x Lewmar 54 ST
    • 2 x Lewmar 40 ST
    Pied de mat :
    • 1 x Lewmar 40 (drisse de génois)
    • 1 x Lewmar 30 ST(toute autre drisse)
    • 1 x Lewmar 16 ST (bosses de ris)

    Les deux winches de roof sont utilisables depuis le cockpit ou depuis la descente. Ils desservent chacun deux séris de 6 bloqueurs SPINLOCK sur lesquels sont renvoyées les manœuvres courantes : halebas de bôme, chariot et écoute de gv ; drisses de spi, tourmentin, secours ; halebas et balancine de tangon.

    Le frein de bôme Walder permet l'empannage en souplesse et a sauvé bien des têtes avant que nous décidions de remonter la bôme en recoupant la nouvelle grand voile plus haut. Il peut être plus ou moins raidis au winch.

    Guindeau :

    Le guindeau électrique 1200W Tiger LOFRANS avec double barbotin pour chaîne de 10 et cablot a été installé en 2005.
    La commande du guindeau se fait soit à la baille à mouillage soit au cockpit (pour mouiller ou relever l'ancre en solo sans courir à l'avant). La chaine tombe dans la baille à mouillage par un écubier vertical, et il y a suffisamment de place pour ne pas avoir à intervenir lorsqu'on remonte le mouillage.

    Mouillages : 


    2 daviers basculants à l'avant, un davier simple sur le tableau arrière

    4 ancres à bord :

    • CQR 60 livres (regavalnisée en 2010) avec 50m de chaîne de 10mm (changée 2006) et 36m de cablot de 18mm épissé : c'est l'ancre pour tout les jours. Le davier basculant permet de la monter à bord sans efforts.
    • FOB avec 25m de chaîne de 10mm en excellent état
    • FOB avec 5m de chaîne de 10mm pour enpennellage
    • FORTRESS FX23 avec 20m de chaîne de 10mm et 25m de bout (dans baille arrière): un mouillage léger, facile à porter depuis l'arrière avec l'annexe.

    Moteur

    Volvo-Penta 2040


    Puissance : 40 CV (31,5 kW) - 3 cylindres
    Installé neuf en 2005 - 1200h
    Transmission Sail-drive 130S (neuve 2005), hélice fixe tripale aluminium 17’ x 14’
    (et une hélice de rechange en réserve)




    Le compartiment moteur est étanche. On y accède par le dessus en retirant le plancher du cockpit. Les principaux organes et points d'entretien du moteur (filtres, injecteurs, pompes, courroie) sont aisément accessibles.





    Le tableau de bord (2005) est dans le cockpit : compte-tours, charge batterie, voyants et alarme sonore (huile, température et alternateur).

    La commande de gaz et d'inverseur (2005) est dans le cockpit à proximité de la barre.


    Moteur régulierement entretenu (petite visite tout les 100 heures, grande toutes les 200h), et ayant fonctionné régulièrement : le carnet d'entretien est disponible avec la liste de toutes les interventions sur le moteur.


    Performances :

    Sur eau plate, 6,5 noeuds à 3000 tours/minute, 5,9 kt à 2100 rpm, 5,2 noeuds à 1800 rpm
    Consommation  : moins de 2 litres par heure en moyenne à 2100 rpm.

    Le sail drive est placé entre le safran et la dérive arrière, et est trés bien protégé par une poutre reliant le point le plus bas de la coque au pied du safran. L'action directe du flux de l'hélice sur le safran combiné à l'action déflechissante du fletner du safran permet une action de "coup de fouet" très efficace pour pivoter le bateau dans les espaces étroits.

    Les 40 chevaux sont très largement suffisants pour motoriser Graine d'étoile (l'architecte avait initialement prévu un 30 cv), et nous n'avons jamais été en manque de puissance, même dans les forts courants des passes d'atolls aux Tuamotus.

    Electricité

    Circuit 12 V bipolaire (2 pôles isolés, y compris le circuit moteur).
    Tableau électrique bipolaire avec testeur de fuites.
    Stockage :

    • 3 batteries 105 Ah sans entretien
    • voltmètre et ampèremètres sur chacun des deux circuits (moteur et service)
    Production :
    • éolienne Aerogen 6 (2005), montée sur portique, hélice 6 pales
    • panneau solaire (1993) AEG 48 W mobile
    • panneau solaire (2005) 120W monté sur portique
    • limiteur/régulateur de charge éolienne/solaire (2005)
    • chargeur de quai (1988) CRISTEC, avec répartiteur de charge
    • alternateur moteur 50 A, régulateur électronique TWC-2 (1992), répartiteur de charge, ampèremètre de contrôle.
    • onduleur 220V 300W (2006)
    • ampèremetres entrée et sortie sur le parc servitude 
    • contrôleur de batteries NASA
    En grande croisière, loin des marinas et de leurs facilités, la capacité de stockage est moins importante que la capacité de production. La multiplication du nombre de batteries génère souvent plus de problèmes qu'elle n'en résout (poids, coût, encombrement, gestion de la charge, ...).
    Côté production, la combinaison éolienne + solaire est satisfaisante : en route, l'éolienne suffit généralement à compenser la consommation, sauf au portant dans le petit temps. Dans ce cas, ainsi qu'au mouillage, le panneau solaire apporte un complément apprécié.
    La consommation a été minimisée par l'emploi de lampe à led pour les feux de mouillage et de navigation (2006) et l'éclairage des cabines.
    Nous n'utilisons pratiquement jamais le moteur pour effectuer la charge des batteries.

    La coque



    L'ensemble de la construction des VIA 42 a été suivi et agréé par le Bureau VERITAS.

    La coque est de construction de type classique, sur lisses et membrures.La coque est en forme (et non pas à bouchain comme sur les VIA36 ou les OVNIS), réalisée en aluminium Pechiney AG4MC.
    Les lisses sont  avec des profils en oméga, bien plus résistants que les lisses en T classiques.
    Coque et pont 6 mm,
    Semelle d'échouage 12 mm,
    dérives creuses profil Naca


    Le safran est  articulé avec un fletner type "aile d'avion" qui amplifie l'effet d'une pale qui autrement serait un peu courte (1m de tirant d'eau). Le safran est très protégé, avec un sabot de protection du pied de safran et une poutre qui relie également le point le plus bas de la carène et le pied du safran, prévenant ainsi tout risque d' atteinte à l'hélice du saildrive.


    Compartiments étanches à l'avant (baille à mouillage) et à l'arrière (coffres).
    Pont alu, peinture antidérapante .
    Cockpit en teck
    Jupe arrière avec plateforme d'accès à l'eau (10 cm au dessus de la flottaison)
    Balcons avant en deux parties pour laisser passer le génois au prés.
    Balcons de mat pour s'appuyer aux manœuvres
    Balcons arrières intégré au portique.

    Peinture de coque refaite à neuf en 2010 en nouvelle zélande


    Electronique

    • GPS FURUNO GP-32 (2005) 
    • GPS portable Etrex
    • Radar JRC 1500 MK2 (2005)
    • Loch speedo sondeur NAVMAN (2005)
    • Girouette anémomètre (2005)
    • Gyro Pilote Navman G-Pilote avec vérin hydraulique (2010)
    • VHF Emetteur-récepteur CRM D72S, puissance 25 watts.
    • VHF portable ICOM M32
    • Radio récepteur ondes courtes Sony (pour capter RFI et les fax météo) 
    • AIS Nasa avec antenne VHF dédiée sur portique arrière
    • Antenne VHF en tête de mât 
    • Antenne radio BLU sur pataras isolé. 
    • Téléphone iridium avec kit Data et compte skyfile (une antenne iridium marine est cablée sur le portique)
    • Ordinateur de bord PC  Panasonic Toughbook (version militaire, durcie antichoc et anti humidité) avec écran tactile sous windows XP avec logiciels libres de navigation et cartographie mondiale
    • Deux balises de détresse 406Mhz dont une EPIRB à larguage automatique
     
    Loch Sondeur Girouette Anémomètre
    La console instruments, située au-dessus de la descente et bien lisible depuis le cockpit, supporte les indicateurs de vent (force, direction), position des dérives, vitesse surface, profondeur, ainsi que la commande du pilote (qui sert également de répéteur de certaines informations du GPS)
    L’écran radar et le GPS sont également visibles depuis le cockpit.


    Récpteur AIS

    Gestionnaire de batteries

    GPS

    Téléphone satellite

    Balise de détresse personnelle (en plus de l'EPIRB du bord)

      relax au portant

      Navigation

      L'équipement pour faire sa navigation comprend :
      • 2 compas de route CONTEST (2005 et 2010) montés sur cloisons cockpit
      • Compas de relèvement Mini-Morin.
      • Jumelles
      • 1 Sextant PLASTIMO.
      • 2 horloges de bord
      • 2 baromètres.
      • Règle Cras, compas à pointes sèches.
      • Cartes papiers pacifique sud, caraibes, atlantique nord et sud, instructions nautiques, livres de feux, ouvrages obligatoires.
      Mais bien sur l'essentiel de la navigation se fait sur logiciel de Navigation, avec un PC de navigation durci avec écran tactile (voir l'électronique) que nous laissons avec un logiciel libre de navigation et une cartographie mondiale

      Confort à bord

      • Chauffe-eau Raritan (1982) : 48 litres à 75° (échangeur moteur et 220 V).
      • Eau chaude et froide sous pression sur évier cuisine lavabo et douche cabinet de toilette (groupe pression Jabsco de 2005).
      • Chauffage par convecteur électrique 220 V.
      • Prise 12 V type allume-cigares pour tous branchements.
      • 2 convertisseurs 12 - 220 v au mouillage
      • ligne de quai 220 V
      • Table de cockpit amovible et modulable 2-6 places. 

        Annexe

        Graine d'étoile dispose de deux annexes : une annexe gonflable traditionnelle, et un petit dériveur à voile, pliable.

        Annexe gonflable : Aquadutch en hypalon 5' (2008) avec plancher et quille gonflable. Gros avantage, on peut déjauger avec (grace à la quille), mais aussi la replier complètement et la ranger dans un coffre pour les grandes traversées. Autrement elle a juste la taille pour se placer à plat pont entre le mat et le bas étais.

        Annexe pliable : Seahopper, avec gréément (pliée, elle se range à plat pont et ne prend pas plus de place qu'une planche de surf). Idéal pour s'initier aux joies du dériveur :) et amuser les enfants.

        nous avons aussi deux moteurs d'annexe :
        un vieux moteur yamaha malta 3 Hp mais qui tourne comme une horloge

        mais surtout un moteur Mercury 3,5 Hp tout neuf (mai 2010) et encore sous garantie internationale. Il sort tout juste de rodage, et c'est rassurant pour la fiabilité d'avoir un moteur neuf. C'est un petit 4 temps qui ne consomme pratiquement rien (à peine 20% de la consommation du 2 temps yamaha, et qui suprême bonheur fait très peu de bruit.

        une ligne de mouillage pour l'annexe:
        grappin parapluie et chaîne inox de 6.
        2 paires de rames et dames de nage